Il y a des blessures que l’on ne dit pas.
Des douleurs discrètes, comme ces piqûres invisibles que laissent les regards jaloux, les mots détournés, les médisances gratuites, les idées reprises sans gratitude.
Depuis des années, je vois ma réputation éclaboussée et mon langage d’âme…

réutilisé, reformulé, parfois vidé de sa vibration sacrée.
Ce n’est pas tant la copie qui blesse, mais le non-respect de la source, le fait d’être effacée de sa propre création et la méchanceté qui guident ces actions.
J'aurais pu réagir, me battre, régler mes comptes, ou faire valoir mes droits...

Mais moi… je suis restée silencieuse.

Par fatigue.

Par dignité.

Par peur aussi de paraître orgueilleuse.

J'avais du mal à comprendre leur jalousie.

Car s'ils devaient marcher mon Chemin,

je crois qu'ils n'auraient plus envie de m'imiter.

J'aurais pu continuer à rester dans le silence,

à me faire discrète,

juste pour éviter d'attiser leur jalousie et toutes les bassesses qu'elle leur inspirait.

Mais devant moi, Gaza a saigné...

Et le monde a tangué avec fracas.

Le chaos a grondé.

Les masques sont tombés.
Dans ce tumulte, une voix intérieure m’a soufflé :
"Si tu veux continuer à contribuer,

il est temps de poser tes fondations.

D’habiter ton Temple.

De proclamer ton intention.

Et d'œuvrer à réenchanter le monde,

conformément à ce que ton âme désire."
Ce n’était pas une question d’ego.

C’était une urgence de l’âme face à un monde qui vacille.
Car lorsque des forces de l’ombre s’infiltrent dans les interstices lumineux,

il faut oser rallumer la flamme,

entrer dans la lumière,
et protéger ce qui est sacré.

Alors j’ai pris la plume.
Et j’ai écrit un texte sous forme de Manifeste, comme on trace un cercle autour d’un feu.
Un Manifeste pour fixer une limite,

protéger ce qui est sacré,

éclairer ce qui est sombre,

honorer le divin,

aligner les fréquences,

rappeler les valeurs.

Depuis quelques temps, les copies se multiplient.

Toujours plus évidentes.

Toujours plus frontales.

Toujours plus provocantes.

Toujours plus blessantes.
Des tournures très singulières entièrement reprises,

comme volées à mon souffle,

des thèmes glissés ailleurs comme s’ils étaient nés d’autres ventres.

Ma vision unique arrachée à mes entrailles et profanée par des entrepreneurs

dont les valeurs sont à l'opposé des miennes.

Quant à l'inspiration originelle,

ils ont tout fait pour la voiler,

la blasphémer,

l'isoler,

la décourager,

l'humilier,

la briser.

Comme pour s'assurer qu'elle ne rayonnerait jamais en son nom propre.

Alors en moi, une intuition de plus en plus vive s'est fait entendre :

si je ne revendiquais pas ma vision singulière,

d’autres le feraient à ma place,

en enlevant à celle-ci sa vibration originelle.

Et en gâchant son potentiel à réenchanter vraiment le monde.
Il était donc temps d’écrire.

D’assumer.

De revendiquer, non par vanité,

mais par amour pour ce qui m’a été confié.

Et ainsi est né le Manifeste Sacré d’Harmonia.

Ce texte, ce n’est pas un mur.
C’est une voix vivante, qui affirme, protège, rallie autour un idéal que les jaloux ne sauraient incarner.
Un souffle doux mais inébranlable.
Celui d’une femme qui, à force d’aimer en silence, a choisi de protéger son offrande au monde à voix haute.

Voilà, tu sais tout ! Alors si un jour tu entends des coachs ou autres professionnels du bien-être faire des ponts entre développement personnel et réenchantement du monde, ou proposer des accompagnements sur le mariage alchimique du Yin et du Yang, tu sauras d’où ça vient ! 😉